Mesdames, Messieurs, Alliée du réchauffement climatique, la chenille processionnaire s’est emparée d’environ 100 000 kilomètres carrés de territoire français en 20 ans.
Selon l’INRA, le front avance en moyenne 5 kilomètres tous les ans.
Elle gagne à présent des terres en hauteur, comme les zones élevées du Massif central, des Pyrénées ou des Alpes.
Les chercheurs calculent qu’elle gagne entre 3 et 7 mètres en altitude par an.
La chenille processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est la larve d’un papillon nocturne (lépidoptère). Lorsque les premiers froids surviennent à l’automne, les chenilles tissent des nids définitifs, soyeux, volumineux, blancs, au maillage compact, dans lesquels elles y passent l’hiver.
Ces gros nids sont parfaitement visibles dans les pins : ils sont tissés sur les branches les mieux exposées au soleil et abrités des vents dominants. La chenille processionnaire connaît un pic de population inégalé en...
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