cosignée par Nadège Abomangoli, Farida Amrani & Olivier Faure
Mesdames, Messieurs, Plus de 43 % de la population française, soit 28 millions d’habitants, bénéficient d’une gestion publique de l’eau potable ([1]), une proportion en constante augmentation ces dernières années.
La gestion déléguée au privé est inférieure en nombre de contrats, mais couvre plus de monde.
Les multinationales opèrent surtout dans les zones urbaines où les chiffres d’affaires sont plus importants.
La gestion de l’eau potable par des entreprises privées génère des frais supplémentaires pour les usagères et usagers : marges commerciales, publicité, marketing, rémunération des actionnaires, fiscalité locale et nationale.
À périmètre identique d’intervention, la gestion publique est en moyenne 25 % moins chère que la gestion privée.
En région parisienne, la situation est particulièrement atypique avec un territoire historiquement partagé entre les deux majors de l’eau : la Lyonnaise des Eaux devenue Suez et la Compagnie...
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