« Le sport, c’est la guerre, les fusils en moins » : à en croire Georges Orwell, le sport s’apparente à une continuation de la politique par d’autres moyens.
Largement pratiqué à travers le monde, massivement suivi grâce aux médias, le sport moderne constitue un fait social total, sans cesse rattrapé par les phénomènes politiques, sociaux et sociétaux.
Rapporté aux relations internationales, le sport est à la fois reflet et vecteur des dynamiques géopolitiques mondiales.
Longtemps resté l’apanage des pays occidentaux, il connaît aujourd’hui un décentrement vers l’Est et voit un nombre croissant d’États et de régions du monde s’en emparer.
Ce développement comporte une dimension économique forte, dont les enjeux contribuent également à la « géopolitisation » du sport.
Or, la géopolitique du sport présente une spécificité majeure : elle désigne l’investissement par les États d’un champ qui appartient d’abord aux acteurs...
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