Mesdames, Messieurs, Le « chemsex », phénomène consistant à avoir des relations sexuelles sous l’emprise de drogues ([1]), semble se propager à une célérité inédite et inquiétante en France, en particulier chez les jeunes.
L’objectif de cette pratique est principalement d’initier, de faciliter, de prolonger, ou d’améliorer les rapports sexuels, à travers les effets psychoactifs des molécules consommées.
On estime que le « chemsex » concernerait a minima 100 000 à 200 000 personnes en France ([2]). Si elle est apparue il y a une quinzaine d’années, cette pratique se développe, exposant les consommateurs à de graves dangers.
En effet, les substances ingérées entraînent le plus souvent une désinhibition et des effets dévastateurs pour la santé physique et psychologique : psychoses sévères, dépression, addiction, dépendance, incontinence temporaire ou définitive.
Lorsqu’elles ne sont pas prises par voie nasale ou en cachet, ces drogues ...
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