Les amendements de David Guiraud pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Chers collègues, je regrette l'attitude de certains d'entre vous. Vous semblez avoir oublié que notre mandat nous conduit précisément, comme je l'ai fait, à poser des questions. L'article 24 de la Constitution confère au Parlement le pouvoir de voter la loi, de contrôler l'action du Gouvernement et d'évaluer les politiques publiques. Nous repro...
je sais bien que cela vous pique et vous donne des fourmis d'être questionnés de manière précise à propos d'informations que nous souhaiterions obtenir en tant que parlementaires mais, je vous rassure, lorsque cela pique et que l'on a des fourmis, c'est que le sang circule ! C'est une bonne nouvelle pour la démocratie.
Vous refusez toujours d'admettre qu'il y a non pas un rebond mais un retour au niveau de 2018 et que la question fondamentale, aujourd'hui, est celle de la répartition des richesses.
Alors que cette question devrait en interpeller quelques-uns dans cet hémicycle, vous n'arrêtez pas de parler de la dette.
Peut-être que si les classes populaires – et même les classes moyennes que vous adorez chouchouter dans vos discours – n'avaient pas à subir des hausses liées à la TVA sur l'essence ou sur l'habitation, et qu'on répartissait simplement mieux les richesses, la dette n'aurait pas besoin d'être creusée.
Il n'est pas toujours besoin d'investir ; parfois, il faut juste partager, voyez-vous ? Vous vous y ferez : vous êtes en majorité relative et vous risquez bien de perdre sur de nombreux amendements. Je regrette encore une fois que vous ayez repoussé des amendements sur lesquels nous étions tombés d'accord en commission des finances, à l'issue d...
Certains de nos concitoyens supportent de lourdes factures d'électricité et des régularisations pouvant atteindre 1 500 ou 2 000 euros – je l'ai constaté dans ma circonscription. Ajoutez à cela le litre d'essence à 2 euros : les gens sont écrasés et n'arrivent pas à vivre dignement. .
Le texte que nous examinons n'est pas seulement comptable : il sanctionne des orientations budgétaires et politiques avec lesquelles la NUPES est radicalement en désaccord – vous devrez vous y faire, et vous devrez vous habituer à ce que vos projets de loi soient rejetés, comme l'a été, hier, l'article 2 du projet de loi sanitaire. .