Les amendements de David Guiraud pour ce dossier
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Tiens, vous êtes là, collègues de l'extrême droite. On ne vous a pas vus jeudi dernier en commission.
Il y avait un vote important : celui sur le projet de loi de finances. Où étiez-vous ? Vous participiez à un anniversaire !
Vous préférez manger des biscuits Pépito que voter sur le projet de loi de finances ; j'espère que le gâteau était bon !
Collègues du Rassemblement national, laissez-moi vous donner un conseil : pour être sérieux, il ne suffit pas de porter des cravates au travail, encore faut-il aller au travail !
J'en reviens au PLF. Vous menez avec acharnement une lutte violente contre les classes populaires, mais depuis le début des années 2000, vous menez aussi un autre combat brutal : vos attaques sont portées contre toutes les petites et les moyennes entreprises au profit des multinationales et du CAC40. Cette violence a un nom bien pompeux : vous ...
Qui a avalé le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), le crédit d'impôt recherche (CRI) et la centaine de niches fiscales du projet de loi de finances ? Est-ce la PME du coin ? Non. Le boulanger, le fleuriste ou le coiffeur ? Non. Il s'agit de Total, de Sanofi et de tant d'autres groupes
qui vampirisent les aides publiques directes et indirectes présentes dans la partie recettes du PLF et qu'on aurait pu par exemple distribuer aux petites et aux moyennes entreprises. En d'autres termes, sous le beau nom de la politique de l'offre, l'État organise un transfert de la richesse des Français vers les plus grands groupes, droit vers ...
…et que les Français vont devoir payer la crise, mais quand des fortunes considérables s'amassent sous vos yeux, vous ne dites plus rien. Vous êtes à l'euro près quand il s'agit de briser les chômeurs ou de forcer les gens à travailler jusqu'à 65 ou 67 ans pour prétendument renflouer les caisses de l'État, mais vous êtes d'une pudeur coupable q...
J'ai entendu M. Attal dire qu'il fallait éviter la spirale dépensière ; récupérez les 10 milliards d'euros jetés chaque année par les fenêtres dans la baisse des impôts de production qui ne profite aux petites et aux moyennes entreprises du pays que pour 30 % de ce montant.
C'est l'un des derniers éléments d'autonomie de nos collectivités. Nous nous opposerons à cette suppression non par habitude, comme l'a dit M. Attal, mais parce qu'on ne joue pas avec la liberté des collectivités, parce que c'est un droit constitutionnel que nous entendons préserver.
Ces mêmes collectivités qui sont tellement à l'os – entendez-le ! – que dans la sixième puissance économique mondiale, des municipalités ferment des piscines et des bibliothèques parce qu'elles n'ont plus assez d'argent. Cette situation n'est pas normale.
S'agissant du nombre d'amendements, nous avons même fait dans la sobriété démocratique. Contrairement à vous, nous respectons les collègues d'autres groupes politiques qui ont déposé des amendements. La démocratie n'est jamais une perte de temps et l'examen du projet de loi de finances est un exercice sérieux.
Nous croyons en une société plus juste, et nous n'arrêterons pas de nous battre. Si vous votez par exemple notre proposition d'un impôt progressif sur l'héritage, vous permettrez alors à chaque enfant de bénéficier d'une allocation d'autonomie permettant d'étudier sereinement, grâce à une mesure qui ne concernera que les 1 % les plus riches du ...
Comprenez que face aux défis immenses qui s'annoncent, en premier lieu la transition écologique, nous avons besoin de faire vivre la solidarité nationale et d'investir massivement dans ce qui nous a toujours permis de faire face aux crises : la puissance publique. C'est un enfant d'une génération à qui on parle depuis la naissance de crises qu...
…mais parce qu'elle ne fait que renforcer la compétition sauvage dans l'économie et dans les rapports humains. Nous défendrons ce qui fait notre fierté, ce qui fait tourner ce pays : nos services publics, nos professeurs, nos pompiers, nos soignants. Tout ce qui fait la solidarité, tout ce qui a toujours fait tenir notre pays debout : notre ai...
C'est ce qui permet de prendre les Français non pas pour des coûts ou des chiffres, mais pour des êtres humains qui ont le droit de vivre heureux et dignes.