Les amendements de David Guiraud pour ce dossier
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Tout à l'heure, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, vous avez expliqué à ma collègue Leduc que vous ne saviez pas de quel texte elle parlait. C'est parce que nous n'oublions jamais, avant de parler de textes, que nous parlons des gens et des conséquences que ces textes ont sur leur v...
nous tenons à exprimer notre solidarité vis-à-vis des salariés des groupes TotalEnergies et ExxonMobil qui sont en grève pour avoir le droit de vivre dignement.
Nous avons entendu leur message publié hier sur les réseaux sociaux, que je lis ici : « La grève continue aujourd'hui pour le vingtième jour, nous sommes désolés pour les problèmes que cela occasionne mais nous n'avons pas d'autre moyen pour nous faire entendre de notre direction. » Nous leur répondons que, malgré la gêne, malgré la galère, non...
…parce que nous savons que les responsables du désordre dans ce pays, ce sont les dirigeants des grands groupes comme Total, dont le PDG peut s'augmenter d'un simple coup de crayon de 52 %, pour un salaire de 6 millions d'euros par an,…
…mais refuse, sans même avoir besoin de leur répondre, une pauvre augmentation de 10 % à des salariés qui touchent parfois 1 500 euros par mois. Il n'y a pas de pénurie d'essence dans ce pays, il y a une pénurie de solidarité, une pénurie de fraternité, une pénurie de partage des richesses !
Nous les soutenons car nous savons que ceux qui les gouvernent dans l'entreprise et qui leur maintiennent la tête sous l'eau ne comprennent, malheureusement, que le rapport de force. La preuve en est que les négociations se sont magiquement ouvertes à l'heure du mouvement de grève. Quelle honte de voir Total se vautrer dans la démagogie la plu...
Dans un contexte social où des salariés précaires sont salis, les appels à la modération de la Première ministre ne sont qu'un soutien camouflé à Total. Il n'y a rien d'étonnant à cette timidité car, au fond, le conflit social en cours résume nos débats à l'Assemblée : c'est le conflit entre les salariés et les actionnaires, c'est le conflit en...
…et nous sommes fiers, sur le projet de loi de finances, d'être du côté des salariés et des salaires.
Je le dis aux Français pris dans les files d'attente interminables : vous feriez mieux de soutenir les grèves, parce que vous êtes les prochains sur la liste. Chaque fois que vous saignez votre portefeuille à la pompe, vous engraissez des spéculateurs et des profiteurs de crise ; chaque fois que vous remplissez votre caddie au supermarché, des ...
Battez-vous contre la vie chère, battez-vous contre les spéculateurs, battez-vous pour imposer enfin, dans ce pays, la taxe sur les superprofits, et marchez à nos côtés le 16 octobre pour exiger le droit à vivre dignement.
Le projet de loi de finances vous a mis au pied du mur. Vous ne disposez plus de la majorité absolue et, pourtant, vous vous comportez comme si c'était encore le cas.
Vous avez rejeté l'immense majorité de nos amendements en faisant preuve d'un sectarisme incroyable ; en revanche, vous avez voté des amendements qui n'ont rien à voir avec une loi de finances, comme la criminalisation des lanceurs d'alerte à qui nous redisons notre solidarité sur la question de la souffrance animale.
Vous avez refusé d'entendre les alertes de tous les groupes d'opposition quant à vos prévisions de croissance et d'inflation quand, malgré nos désaccords profonds, nous vous avons tous répété que votre budget, au fond, n'était pas sincère. Bien sûr, en période de crise, il n'est pas simple de prévoir avec exactitude les courbes de la croissanc...
En définitive, votre nouvelle méthode démocratique, comme vous l'appelez, est déjà un fruit pourri. Les dialogues de Bercy se sont vite transformés en une porte claquée au nez ; nous sommes passés des dialogues de Bercy, à « au revoir et merci ».
Le déversement de vos porte-parole dans les médias en dit long sur votre naufrage démocratique. L'un d'eux disait récemment : « Je ne veux pas lire partout pendant des jours : Le gouvernement est battu, la majorité est battue. Épargnons-nous des défaites. » Collègues, il n'est pas toujours si grave de perdre quand c'est pour l'intérêt général.
J'espère que toutes les oppositions feront bloc contre ce passage en force. Entendez qu'une motion de rejet n'est pas la fin du débat – vous n'allez pas vous dissoudre ! Nous allons simplement asseoir le débat sur des bases plus saines, avec une opposition qui sera entendue. La motion de rejet est aussi un moyen, pour les groupes politiques d'...
N'utilisez pas le 49.3 ; acceptez la configuration de l'Assemblée qui résulte du choix démocratique exprimé par les Français ; acceptez que la démocratie s'exprime sur tous les bancs de cet hémicycle.
Avec ce projet de loi de finances, vous faites la même erreur que cet été – c'est bien le fond du débat. Vous nous dites que la crise est derrière nous, et c'est la raison pour laquelle vous comptez mettre fin au « quoi qu'il en coûte ». C'est une immense erreur, et ce sont évidemment les Français qui vont en payer le lourd tribut. Vous préten...
S'agissant des recettes, nous observons plusieurs choses intéressantes : les classes populaires et les classes moyennes – en gros, l'immense majorité des Français – contribuent de plus en plus au budget de l'État. Dans les 300 milliards de recettes, on constate en effet qu'il y a la TVA, ou encore les taxes sur le pétrole ou sur l'essence.
Or les recettes de ces taxes ont augmenté considérablement puisque les prix ont eux-mêmes augmenté. Pendant ce temps, les plus riches du pays contribuent quant à eux de moins en moins à la solidarité nationale. Ils ont eu des cadeaux, comme la fin de l'impôt sur la fortune ou la création de la flat tax – des mesures purement dogmatiques ...