Les amendements de David Guiraud pour ce dossier
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Je voudrais qu'on parle de nos pompiers. J'entends une curieuse musique en ce moment. Je rappelle que nous examinons un texte relatif au pouvoir d'achat à l'occasion d'une séance exceptionnelle. En évoquant la question des pompiers parmi d'autres sujets, nous parlons bien du pouvoir d'achat des Français. Seuls 20 % d'entre eux sont des sapeurs...
C'est un traitement, si vous voulez. Lorsqu'ils sont d'astreinte, ils perçoivent des indemnités calculées dans la limite de 6 à 9 % du montant de l'indemnité horaire de base.
Chers collègues, j'ai bien compris qu'ils ne percevaient pas un salaire ; vous avez bien raison. Néanmoins, vos indignations sont un peu curieuses. Au lieu de vous offusquer du mot que j'utilise, vous devriez plutôt vous indigner du fait que l'indemnité ne s'élève qu'à 9 euros !
C'est cela qui devrait vous faire bondir ! Nous avons besoin de recruter des sapeurs-pompiers professionnels. Je rappelle que nombre d'entre eux continuent d'intervenir en qualité de sapeurs-pompiers volontaires, une fois leur durée de travail légale effectuée. Dans la sixième puissance économique mondiale, il n'est pas normal d'accepter cela ...
Il s'agit d'un amendement d'appel. Il y a une urgence absolue – je pèse mes mots – à ne pas laisser l'indice de référence des loyers (IRL) augmenter comme prévu de 3,5 %. Une telle hausse serait la plus importante jamais connue par l'IRL sous sa forme actuelle, c'est-à-dire depuis 2008 : la plus forte hausse depuis quatorze ans !
Les Français ne pourront plus payer leur loyer. J'insiste sur ce point : nous assistons à une explosion du prix des loyers, à une explosion des charges. Dans ma circonscription, dans les quartiers du Tilleul à Wattrelos, de l'Alma ou de l'Épeule à Roubaix, comme dans vos circonscriptions, des milliers de Français voient leurs factures d'électr...
Les gens ne pourront plus payer, ce qui signifie que si vous laissez les loyers augmenter, vous creuserez encore la dépense publique en distribuant des chèques. Et encore une fois, vous nous parlerez du déficit de l'État ! Alors que si vous gelez les loyers dès maintenant, nous n'aurons pas ce problème dans un ou deux ans.
Il est urgent, il est vital pour les Français de bloquer le prix des loyers et donc l'indice de référence des loyers. Ne me parlez pas de l'augmentation des APL, je vous en prie : lors du quinquennat précédent, vous avez retiré 10 milliards d'euros aux APL, et donc aux plus modestes !
Les plus modestes consacrent 40 % de leurs revenus à leur loyer ; si l'IRL augmente, vous allez au-devant de graves difficultés pour les Français et pour la France.
Cela a été dit : l'hôpital public est en train de s'effondrer sous nos yeux. Dans ma circonscription à Roubaix, l'hôpital a dû mettre en œuvre en juillet, et c'est la deuxième fois dans l'année, un plan blanc. Les plans blancs sont normalement mis en œuvre pour faire face à des événements catastrophiques comme le covid, qui sont d'une telle amp...
Il concerne les aidants et les associations qui œuvrent dans le secteur du handicap ; elles sont à peu près 60 000 et connaissent de graves difficultés, car leurs coûts sont souvent importants. Les aidants qui accompagnent un proche dépendant, quant à eux, représentent environ 11 millions de personnes – leur nombre exact est difficile à estimer...
Nous avons besoin de recruter des infirmiers, afin de soulager les médecins qui exercent dans des déserts médicaux. Dans plus de 10 % des communes, il faut attendre un mois avant de rencontrer un généraliste. Dans un tiers du territoire, notamment dans les zones rurales, quatre mois sont nécessaires pour consulter un dentiste. Les infirmiers et...
Mais, à l'heure actuelle, ce sont les infirmiers et les hôpitaux de proximité qui doivent gérer le flux de demandes, et ils craquent, non seulement parce qu'ils ont trop de travail, mais aussi parce qu'ils sont extrêmement mal payés compte tenu du travail qu'ils abattent, notamment dans les territoires ruraux ! Agissez ! Adoptez notre amendemen...
Mais vous n'êtes pas à l'abri d'un mensonge. Il s'agit d'une mesure de pouvoir d'achat. Si vous bloquez les prix, ce sera autant de chèques que vous n'aurez pas à distribuer dans quelques mois ou l'année prochaine.
Vous évoquez sans cesse la maîtrise des dépenses publiques – c'est même l'un de vos arguments forts, monsieur le ministre, pour dire les choses gentiment. Si vous bloquez les prix, vous n'aurez pas, dans quelques mois, à faire des chèques lorsque les Français n'en pourront plus et qu'ils rencontreront de vrais problèmes de pouvoir d'achat, voir...