Les amendements de Clémence Guetté pour ce dossier
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Jamais deux sans trois ! Après avoir gracieusement accordé quelques jours de débats aux représentants du peuple, Mme Borne a dégainé son troisième 49.3 en une semaine. Tout commençait pourtant bien, avec la séquence du compromis, quand M. Attal nous enjoignait, le 20 octobre, de « bâtir avec confiance et responsabilité un PLFSS qui serait l'un...
Minoritaires à l'Assemblée, vous choisissez de mettre fin à un débat au cours duquel le Parlement souhaitait rejeter votre projet de budget pour la sécurité sociale. Vous êtes également minoritaires au sein du peuple français, qui, à 63 %, condamne l'usage répété que vous faites du 49.3.
Car en Macronie, à vingt heures, on applaudit les soignants et à vingt heures une, on sort la matraque parlementaire pour faire passer un budget austéritaire.
Pour sauver l'hôpital public, ce gouvernement doit tomber. La Macronie aimerait tant qu'on la laisse, camouflée au milieu des dorures de l'Élysée, trier les amendements acceptables ou non. Elle rêverait de pouvoir, dans les chuchotements des conseils de défense, porter un coup fatal à notre République sociale. Avec ce 49.3, des centaines de pr...
Écoutez ainsi Madeleine Riffaud, 98 ans, résistante pendant la seconde guerre mondiale, raconter ses vingt-quatre heures passées sur un brancard à l'hôpital, sans manger : quand elle s'est « retrouvée couchée au milieu de malades qui hurlaient de douleur, de rage, d'abandon », quand elle entendait les infirmières et les aides-soignantes courir,...
Quant à vous, vous êtes le vieux monde. Soixante-dix-huit ans plus tard, vous mettez sur pied un autre CNR, le Conseil national de la refondation, dans un pays où, désormais, on meurt de l'absence de médecins, on plonge les retraités dans la misère, on laisse les déserts médicaux s'étendre partout. Ces dernières années, en Macronie, on a en ef...
Les nouvelles pandémies d'obésité et de diabète sont les symptômes d'un système de santé à deux vitesses, désormais déterminé par la naissance. Les soignants de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil s'improvisent MacGyver. Après avoir porté des sacs poubelles en guise de blouses pendant la pandémie, ils rafistolent encore, s'adaptent toujours. Ils ...
Les mêmes essaient, avec du sparadrap, de fermer les fenêtres d'un service des urgences qui tombe en ruine. Votre gouvernement est coupable d'inaction avec ce budget de la sécurité sociale et avec ce 49.3.
C'est, en réalité, une récidive, en raison de l'aveuglement austéritaire qui vous caractérise. Monsieur Attal – toujours lui – annonçait, dans la novlangue que vous affectionnez tant : « […] nous ne devons ménager aucun effort pour trouver des marges d'efficience et, oui, réaliser des économies là où elles sont pertinentes ».
C'est un aveu. Votre gouvernement est coupable de ces économies sur notre santé. Pas un centime de plus dans ce budget, une fois retirées les hausses de dépenses causées par l'inflation : en macronie règne l'Ondam, l'objectif national de dépenses d'assurance maladie. Le Gouvernement est coupable de ne pas recruter suffisamment de soignants, al...
Coupable, en temps de pénurie, de laisser les multinationales du médicament gorger les actionnaires de dividendes, à l'image de Sanofi qui a distribué 4 milliards en 2021. Coupable de soutien aux patrons voyous d'Orpea avec l'argent public, comme un blanc-seing pour maltraiter nos grands-parents, malgré le dévouement d'un personnel surmené et m...
Votre second mandat annonce le retour, dans le pays, des hospices publics, qui furent en un autre temps le dernier refuge pour les malades et les aînés, quand les plus riches, eux, après tout, iront se faire soigner dans les cliniques privées. Heureusement pour vous, vous pouvez toujours compter sur vos alliés, à l'extrême droite de cet hémicy...
Vous pouvez compter sur Marine Le Pen qui a aussi défendu l'augmentation du temps de travail et la fin des régimes spéciaux de retraite.
Mais nous, nous nous préparons déjà pour la prochaine bataille. Vous n'avez pas osé glisser votre sournoise réforme des retraites au détour d'un amendement à ce projet de loi. C'est une victoire pour nous.
Nous avons alerté, nous nous sommes mobilisés dans la rue contre l'inaction climatique, contre la vie chère et contre la réforme visant à instaurer la retraite à 65 ans. Cependant, vous préparez le terrain, doucement, à coup de mensongères évidences sur l'impossibilité de financer notre système par répartition, sur l'impérieuse nécessité de tr...
En juin dernier, le peuple français a refusé votre réforme des retraites et votre politique : vous n'êtes même pas 49,3 % dans cette assemblée.
Vous voilà réduits à tirer sans cesse sur la corde qui vous maintient en place tels des pantins. Le 49.3, c'est le porte-étendard de cette caste qui navigue entre les ministères et les entreprises du CAC40, cette classe qui rejette l'État social car elle pense – elle – pouvoir s'en passer. La loi, le débat et la démocratie ne sont pour vous qu...
Et puis un 49.3 pour tout balayer. C'est encombrant, le débat parlementaire. C'est encombrant, la représentation du peuple. Et puis vous avez pris d'autres habitudes. C'était tellement plus facile de casser l'assurance chômage par ordonnance, d'enclencher la relance du nucléaire sans le moindre débat, de mettre à la poubelle les cahiers de dol...
Ne comptez pas sur nous pour tout laisser passer. C'est le sens de cette motion de censure. N'oubliez jamais que votre gouvernement n'a ni la confiance du peuple,…
…ni celle de cette assemblée. Et méfiez-vous, même dans votre propre majorité, de l'effet d'habitude sur lequel vous comptez tant. Même les enfants les plus patients peuvent se lasser de jouer aux Playmobil.