Les amendements de Arthur Delaporte pour ce dossier
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…et en agitant des vérités alternatives. M. le rapporteur affirmait ainsi que la plupart des peines prononcées à l'encontre des mineurs délinquants étaient des peines alternatives aux poursuites. Monsieur le rapporteur, c'est faux. Je vous renvoie aux chiffres publiés chaque année par le ministère de la justice :…
…la moitié des 131 710 orientations sont des poursuites ; l'autre moitié est constituée de procédures dites alternatives aux poursuites qui comprennent des non-lieux et une assistance éducative – ces dernières ne sont pas rien. Vous les avez estimées à 92 % ; or, j'y insiste, ces mesures sont de l'ordre de 40 % à 50 %. Il faut donc arrêter de r...
Vous avez prétendu qu'il y avait une explosion de la violence de la jeunesse alors que les chiffres montrent que la délinquance, chez les jeunes, est relativement stable dans le temps, en particulier depuis trente ans.
Vous parlez d'explosion, d'invasion, vous avez tout à l'heure employé les mots « viol », « pillage »… Vous êtes en train d'animaliser les jeunes au lieu de vous les représenter comme des êtres humains à part entière.
Cette diabolisation de la jeunesse n'est pas défendable quand on est responsable politique parce qu'elle n'apporte aucune solution. Votre seule solution, c'est de promettre la peur, encore la peur et toujours la peur et d'en faire un commerce. J'ai entendu le rapporteur ou M. Odoul promettre l'ordre et l'autorité. Savez-vous qui a ce type de d...
Nous sommes au bord du gouffre. Je l'ai dit tout à l'heure, dans cette niche parlementaire figurent toutes les horreurs que contient le baluchon du Rassemblement national. Cette horreur nous saisit tous, quel que soit le banc sur lequel nous siégeons,…
…et demande que nous fassions preuve de discipline et de cohérence, en défendant nos principes avec fermeté. Parce que nous rejetons ceux qui attisent les peurs, ces boutiquiers de la haine, nous vous invitons à supprimer l'article 1er et à faire front, tous ensemble, pour défendre la République contre ceux qui la menacent.
Voilà quel est l'enjeu commun et tout ce qui doit nous rassembler. Laissons derrière nous les histoires de personnes et les attaques ad hominem : ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est la République !