Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier
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Je vous prie d'excuser mon camarade Jérôme Legavre. La chanson bien connue : « On est là ! On est là ! Même si Macron ne veut pas, nous on est là ! » s'est échappée de son téléphone.
J'étais effectivement à la manif : très bonne ambiance, très festive. La volonté de repousser votre réforme des retraites est toujours présente dans la rue, soyez-en sûrs ! Les coups de matraque, ma foi, ne nous empêchent pas de continuer. Pour revenir à l'amendement, car c'est ce dont je souhaite parler, M. Sébastien Peytavie propose l'amélio...
Vous faites n'importe quoi dans le pays, à l'Assemblée nationale, et avec ce texte. Bref, si vous ne savez pas quoi faire de vos jeudis soirs, laissez-nous tranquilles, retirez votre réforme des retraites et passez à autre chose une bonne fois pour toutes.
Collègue du Rassemblement national, je n'ai aucune difficulté à vous répondre : vous avez déposé une deuxième motion référendaire après la nôtre afin que celle-ci ne puisse pas être votée par l'ensemble…
Pour ma part, je suis très embêté. Je n'ai absolument pas eu la possibilité d'étudier ces amendements en détail alors qu'ils portent sur un sujet très technique. Nous n'avons pas pu discuter de cette question en commission des lois – et de toute façon, elle ne relève pas de la commission des affaires sociales, mais bien de la commission de lois.
En effet, par ces amendements techniques, vous souhaitez modifier tel article du code civil en changeant tel et tel mot. Pour comprendre et analyser les modifications que vous appelez de vos vœux, nous aurions dû avoir un débat de fond en commission des lois, puis un autre débat dans l'hémicycle, mais dans un autre cadre – par exemple un projet...
Or, je suis désolé, mais, de notre côté, nous n'en savons absolument rien. Nous n'avons pas eu l'occasion de savoir si ces amendements présentaient, ou non, un intérêt.
Je ne suis même pas en mesure de vous dire si nous devons voter pour, contre ou nous abstenir.
Vous ne pouvez pas dire ça, madame Bergé, alors que vos méthodes sont si déplorables. Franchement, je suis quelqu'un qui bosse ses dossiers. Vous ne pouvez pas me reprocher le contraire.
Le collègue qui est assis pas loin de vous sait que je bosse mes dossiers. C'est vraiment honteux de me dire que je dois travailler sérieusement. Je me plains justement parce que je n'ai pas eu l'occasion de le faire sur cette question. Je trouve ça nul. Vous m'avez finalement convaincu de voter contre ces amendements.
Je reviens sur la question des amendes de stationnement. Sauf erreur, la plupart d'entre elles doivent désormais être payées sur le site de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai). On pourrait imaginer que le détenteur d'une carte professionnelle soit dispensé de payer une amende s'il indique le numéro de sa carte da...
Vous objectez que le stationnement relève des communes, mais on peut toujours trouver des solutions. Tel est notre rôle de législateurs. Nous avons l'impression agaçante que les dispositifs que vous créez restent très flous, tant la carte professionnelle que la conférence nationale de l'autonomie. Tout cela manque de précision.
Je viens de le dire. Le paiement des amendes passant la plupart du temps par le site de l'Antai, nous pourrions faire en sorte que la carte professionnelle procure un avantage. Ce serait plus simple.
Nous voterons évidemment en faveur de cet amendement, mais souhaitons à nouveau élargir le débat à l'espérance de vie en bonne santé, dont nous parlions précédemment. Voici ce que dit l'exposé des motifs – ce n'est pas moi qui l'ai écrit, c'est vous – de la proposition de loi : « Personne ne peut tolérer que l'espérance de vie en bonne santé e...
Ces chiffres viennent des études sur l'ensemble des décès dans notre pays, qu'ils soient dus au travail ou non. Précisons d'ailleurs qu'à ces 15 000 décès supplémentaires par an s'ajouteront tous les accidents du travail additionnels que vous ne calculez pas, mais qui ne manqueront pas de survenir. En effet, plus on est un travailleur âgé et pl...
En définitive, je vous propose une solution simple : pour bâtir la société du bien vieillir, retirez votre réforme des retraites.
L'idée de repérer les fragilités individuelles est excellente, car elle permet de suivre chaque individu de façon plus précise et plus efficace. Nous allons donc voter pour ces amendements. Je souhaite poursuivre le débat sur le sujet. Il existe certes des fragilités individuelles, causées par des événements arrivant dans la vie de chacun, mai...
Monsieur Gernigon, vous avez mentionné le cas individuel d'une infirmière de votre commune qui souhaitait travailler après ses 64 ans. Sur ce cas, j'ai plusieurs questions à vous poser : a-t-elle une carrière complète ? Ne souhaite-t-elle pas travailler plus longtemps afin de toucher une pension de retraite suffisante car elle a eu une carrière...
Je ne vois pas pourquoi vous ne voteriez pas cet amendement, qui vise à fixer comme objectif de santé publique une progression de deux années de l'espérance de vie en bonne santé – c'est-à-dire sans incapacité – de nos concitoyens. Vu que vous obligez les Français à travailler deux ans de plus,…
…la moindre des choses est de leur rendre deux ans de vie en bonne santé. Puisque vous volez deux ans aux Français, rendez-leur deux ans ! Cet objectif devrait recueillir votre assentiment. Vous le savez, j'aime la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et je ne me priverai donc pas de la citer à l'appui de la demande de M. Guedj sur...