Publié le 15 mai 2023 par : Mme Colombier.
Après l’alinéa 70, insérer l’alinéa suivant :
« Une consolidation des conditions de la préparation opérationnelle de nos forces armées sera également entreprise. Cette consolidation assurera les stocks de munitions nécessaires, y compris les munitions complexes, l’accès aux champs de tir et aux matériels ainsi que leur entretien. L’objectif de cette consolidation est d’assurer une disponibilité des matériels garantissant le maintien d’un niveau d’activité suffisant et la possibilité de s’entraîner davantage en condition réelle. »
L'utilisation de munitions pour s'entraîner en conditions réelles est actuellement fortement contrainte, notamment en raison du coût élevé des munitions complexes. Le manque de munitions peut également limiter l'aguerrissement des personnels et l'acquisition d'une technicité de haut niveau. Le plan Mercator prévoit d'augmenter le nombre de tirs réels, mais le faible nombre de munitions en stock constitue un frein important. Un autre frein identifié tient au coût élevé des tirs de munitions complexes. Certaines contraintes normatives pourraient également être davantage adaptées aux réalités opérationnelles des armées. L'armée de Terre bénéficie de stocks d'entraînement, mais certaines catégories de munitions sont sous-dotées et ne permettent pas de conduire l'entraînement dans des conditions et au niveau attendu. En particulier, pour le segment antichar, la simulation ne peut pas remplacer totalement le tir de munitions réelles, malgré le coût élevé de certaines d'entre elles.
Dans le prolongement du rapport Bru-Rancoule, cet amendement souligne donc l'importance de la préparation opérationnelle et les obstacles auxquels nos forces armées sont confrontées à cet égard, tels que le manque de matériel, de munitions et de stocks disponibles.
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