Publié le 6 février 2023 par : M. Bilde, Mme Blanc, M. Ballard, M. Chudeau, Mme Loir, M. Loubet, M. Odoul, Mme Parmentier, Mme Ranc.
Après le cinquième alinéa de l’article L. 822‑1 du code de l’éducation, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Au plus tard le 1er septembre 2026, l’offre de restauration universitaire propose à chaque repas au moins 50 % de produits issus de l’agriculture biologique au sens du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) n° 2092/91, y compris les produits en conversion au sens de l’article 62 du règlement n° 889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 portant modalités d’application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l’étiquetage et les contrôles et au moins 80 % de produits issus de projets alimentaires territoriaux existants dans un périmètre de deux-cent cinquante kilomètres du restaurant, en favorisant notamment l’approvisionnement en circuits courts et en respectant la saisonnalité des produits. »
Cet amendement est en relation directe avec l'article 1.
Il est important de soutenir notre jeunesse trop souvent en situation de précarité en lui proposant des repas à 1 ou 2 euros. Cependant, il est également de notre responsabilité de garantir des repas de qualité à tous les étudiants, c’est le sens de cet amendement.
Il vise à promouvoir le bio et les circuits courts dans la restauration universitaire.
Au plus tard le 1er septembre 2026, les repas servis dans les restaurants universitaires devront comporter au moins 80% de produits correspondant aux exigences des circuits courts et 50% devront être labellisés bio.
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