Publié le 26 janvier 2023 par : M. Di Filippo.
Le début de la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 262‑3 du code de l’action sociale et des familles est ainsi rédigé : « Le revenu de solidarité active ne fait pas partie des prestations faisant l’objet d’une revalorisation annuelle mentionnées à l’article... (le reste sans changement). »
En juillet dernier, le gouvernement a choisi de revaloriser de 4 % les minimas sociaux, pour un coût évalué à plus de 2 milliards d’euros. Parmi ces minimas sociaux se trouve le RSA, qui concerne 2 millions d’allocataires.
Dans le contexte de finances publiques très contraintes que nous connaissons, avec une explosion des taux et une dette publique remontée à 114,5% du PIB au premier trimestre 2022, et alors que de nombreux secteurs font face à d’importantes pénuries de main d’œuvre, il convient de veiller à ce que tous les soutiens aillent à la revalorisation du travail, donc à l'amélioration des revenus du travail ou des retraites, ou à la formation aux métiers pénuriques et au retour à l'emploi.
C'est un impératif pour stopper une politique "du chéquier" ou des aides à crédit qui ne font que renforcer le phénomène hyper-inflationniste qui appauvrit tous les Français.
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