Publié le 1er février 2023 par : M. Vincendet, M. Neuder, M. Seitlinger, M. Viry, M. Di Filippo, M. Boucard, Mme Anthoine, Mme Petex-Levet, Mme Louwagie, M. Meyer Habib, M. Jean-Pierre Vigier, M. Brigand, Mme Corneloup, M. Le Fur, Mme Valentin.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la loi, un rapport étudiant l’opportunité de donner aux bénévoles, ayant une activité régulière au sein d’une association ou d’une fondation reconnue d’utilité publique, accès à des droits supplémentaires dans le cadre du calcul de leur retraite.
Les associations jouent un rôle essentiel dans l'implication des citoyens pour répondre à des besoins d'utilité sociale et afin d'améliorer la qualité de vie et la solidarité des territoires.
Les associations caritatives étaient en première ligne de la solidarité, avec efficacité et ingéniosité, lors de la crise sanitaire. Elles ont aidé les plus fragiles d’entre-nous face à l’isolement et l’extrême précarité.
Les autres, culturelles comme sportives, ont su se relever après le cataclysme de la covid-19 et des mesures prises pour nous en protéger. Aujourd’hui, elles animent à nouveau nos territoires. Elles recréent les liens qui s’étaient distendus entre chacun d’entre nous.
Leur action est indispensable au vivre ensemble et à notre unité nationale. Elles participent à la transmission des valeurs et des règles de notre République auprès des plus jeunes, là où les familles ont parfois reculé.
Personne, ni l’État, ni les collectivités territoriales, et encore mois des entreprises privées peuvent les substituer.
Elles seules peuvent permettre au plus grand nombre de nos concitoyens d’accéder à des biens, à des connaissances ou à des activités à la fois en commun et à des coûts réduits. De s’élever et de déjouer des déterminismes sociaux.
Nos bénévoles, qui sont-ils ? Des femmes et des hommes qui, sans jamais compter leurs heures, s’engagent pour les autres. Parfois au détriment de leur carrière professionnelle ou de leur santé. Et toujours au détriment de leur vie personnelle.
Ils sont cette force humaine exceptionnelle propre à la France.
Nous ne pouvons ignorer plus longtemps la crise que traverse le bénévolat. Face à la tentation dangereuse de l’individualisme, nous devons agir et accompagner nos bénévoles associatifs.
Nous ne demandons pas la rémunération du bénévolat mais sa juste reconnaissance à travers l’accès à des droits supplémentaires dans le cadre du calcul de leur retraite.
Cet amendement vise donc à étudier cette opportunité à travers une demande de rapport au Gouvernement dans un relais de deux ans après la promulgation de la loi.
Il est proposé l’organisation «d’Assises de la vie associative» afin de convenir, dans la concertation avec l’ensemble des acteurs, du champ d’application de cette disposition.
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