Publié le 2 février 2023 par : Mme Lebon.
Après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :
« 2° bis Au premier alinéa II de l’article L. 351‑4, les mots : « pendant les quatre années suivant sa naissance ou son adoption » sont remplacés par les mots : « automatiquement à la naissance ». »
Les enfants donnent droit à des trimestres supplémentaires pour différents motifs. Des trimestres supplémentaires sont accordés en contrepartie de l'incidence sur la vie professionnelle de la maternité ou de l'accueil d'un enfant adopté et des démarches préalables à cet accueil. Et des trimestres supplémentaires sont aussi accordés en contrepartie de l'éducation de l'enfant.
4 trimestres sont accordés en contrepartie de l'éducation de l'enfant pendant les 4 années suivant sa naissance ou son adoption pour les salariés du secteur privé. Pour bénéficier de cette majoration, chaque parent du secteur privé doit justifier avoir bénéficié de l'autorité parentale au cours des 4 années d'éducation suivant la naissance ou l’adoption de l'enfant et avoir résidé avec l'enfant au cours des 4 années suivant la naissance ou l'adoption. De nombreux parents se voient dépossédés de ce droit dès lors qu’ils endurent le malheur de perdre leur enfant avant l’âge de 4 ans. A la douleur de la perte d’un enfant s’ajoute l’injustice de se voir supprimer 4 trimestres de son compte retraite, et il leur est ainsi demandé de retourner au travail une année supplémentaire avant de pouvoir bénéficier de leur pension.
Cet amendement vise à réparer cette injustice et à rendre automatique la majoration dite « éducation » dès la naissance de l’enfant. L’erreur du refus des jours de congés pour perte d’un enfant a pu être rapidement réparée et le gouvernement ne doit absolument pas reproduire la même faute dans cette réforme des retraites.
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