Publié le 2 février 2023 par : M. Seitlinger, Mme Corneloup, M. Emmanuel Maquet, M. Ray.
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi le Gouvernement remet un rapport au Parlement présentant les coûts et bénéfices d’un rehaussement du nombre de trimestres au titre de l’article L. 351‑4 du code de la sécurité sociale.
Cette réforme conduirait à prévoir pour les générations nées à partir de 1973 un âge légal de départ à la retraite de 64 ans et une durée d'assurance requise de 172 trimestres soit 43 annuités pour bénéficier d'une retraite à taux plein, contre 62 ans et 167 trimestres pour les personnes nées en 1960. Ce décalage de deux ans de l'âge légal de départ et de cinq trimestres la durée d'assurance va fortement compromettre, entre autre, les femmes qui bénéficient du dispositif de validation de huit trimestres de plus au titre de la maternité et de l'éducation d'enfants, en le rendant relativement moins intéressant. Alors que la natalité est un paramètre important à long terme pour la survie d'une Nation, et que la politique familiale de notre pays a été grandement dévalorisée depuis 2012, il convient de neutraliser les effets de cette réforme sur ce dispositif en faveur de la famille. Le présent amendement invite donc le Gouvernement à étudier la possibilité de revaloriser le nombre de trimestres acquis au titre de la maternité et de l'éducation des enfants, en augmentant par exemple chacun de ses paramètres de deux trimestres
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