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Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 — Texte n° 760

Amendement N° 17208 (Irrecevable)

Publié le 2 février 2023 par : M. Clouet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Compléter l’alinéa 3 par les mots :

« et est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Le présent alinéa ne s’applique pas aux personnes exerçant à titre professionnel les activités définies à l’article L. 7231‑1 du code du travail. » »

Exposé sommaire :

"Par cet amendement de repli, nous nous opposons à la retraite à 64 ans pour les aides à domicile.

Seulement 41% des aides à domicile se déclarent capables à poursuivre leur activité jusqu’à la retraite régie par les règles actuellement en vigueur. Leur rôle est essentiel : elles accompagnent au quotidien les personnes âgées ou handicapées. Pour ce faire, elles s'occupent du ménage du logement, font les courses, s'occupent de papiers administratifs, préparent les repas ou s'occupent encore de l'entretien du linge... tous ces gestes indispensables du quotidien. Mais les aides à domicile doivent aussi avoir une capacité physique suffisante pour aider les personnes dont elles ont la charge à se lever ou à se coucher.

Ce que l'on sait moins, c'est que 62% des aides à domicile subissent une exposition à des risques infectieux, un taux nettement supérieure à la moyenne. Leurs conditions de travail sont également détériorées par le fait que 19% d'entre elles subissent des journées morcelées. Cela allonge considérablement leur journées de travail.

Nous proposons donc d'exclure du champ d'application de cette réforme les aides à domicile."

Ces salariées sont exposées à un important isolement professionnel révèle également la Dares. Un quart des aides à domicile déclarent ne pas pouvoir discuter avec leurs collègues en cas de difficulté (contre 4% pour les autres salariés).

Ces horaires et conditions de travail augmentent le risque d’épuisement professionnel. Les auxilliaire de vie sociale ont un diplôme d’État. Elles sont amenées à prodiguer des soins d’hygiène et aident à l’habillement, au lever et au coucher des personnes en situation de handicap ou personnes agées dont elles ont la charge.

Comment le Gouvernement peut-il envisager de leur demander de travailler deux ans de plus ?

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