Publié le 30 novembre 2022 par : Mme Ménard.
Le Gouvernement présente au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les conséquences environnementales des éoliennes.
Les parcs éoliens nuisent à la biodiversité et à l’environnement. Un rapport est nécessaire pour recenser les cas de destruction de la faune et la flore française.
Par exemple, deux espèces sont particulièrement menacées : les chauves-souris et les oiseaux.
Les chauves-souris qui sont habituées à emprunter certains couloirs aériens ne les modifient pas, même lorsque des éoliennes sont installées. Elles sont alors décimées, en entrant en collision avec les pales, ou sont victimes de la surpression occasionnée par le passage des pâles. La mortalité des chauves-souris est donc croissante.
Pourtant, certaines espèces, comme la pipistrelle, sont un atout de taille pour les agriculteurs et les viticulteurs. Dans l’Hérault, elles sont utilisées pour contrer les ravageurs des pommiers et des oliviers. Leur principale proie est l’eudémis, un papillon qui pond ses œufs sur les grappes de raisin. On estime ainsi que cette espèce a permis de diviser par trois les traitements d’insecticides.
Les oiseaux sont eux aussi victimes des pales éoliennes. Dans l’Hérault, « le parc éolien sur le causse d’Aumelas s’étend sur environ 800 hectares, entre deux zones de protection spéciale » et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de l’Hérault s’inquiète. Elle a retrouvé, depuis 2010, trente-trois cadavres de faucons crécerellettes au pied des éoliennes, une espèce pourtant protégée. La LPO précise que la mortalité est sûrement supérieure, les cadavres pouvant être emportés par des renards. Cette mortalité est inquiétante parce qu’en France il n’existe qu’environ 400 couples de ces rapaces dont 180 dans le département de l’Hérault.
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