Publié le 17 novembre 2022 par : Mme Ménard.
Rédiger ainsi l’alinéa 2 :
« Art. 66‑2. – Nul ne peut ignorer que l’avortement est un drame. »
"Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme — je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. (Applaudissements sur divers bancs de l'union des démocrates pour la République, des républicains indépendants, des réformateurs, des centristes et des démocrates sociaux et sur quelques bancs des socialistes et radicaux de gauche.)
C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame.
C'est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s'il admet la possibilité d'une interruption de grossesse, c'est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme."
Simone Veil (26 novembre 1974)
Aujourd'hui, malheureusement tout l'esprit de la loi portée par Simone Veil est trahit. Il ne s'agit plus de dissuader au maximum les femmes de recourir à l'avortement, ainsi qu'elle le préconisait, mais de faire de l'avortement un acte banal dans la vie d'une femme.
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