Publié le 23 novembre 2022 par : Mme Ménard.
Compléter l’alinéa 3 par les mots :
« tout comme elle garantit que nulle femme ne peut invoquer le droit à l’interruption volontaire de grossesse pour imposer à un professionnel de santé de pratiquer un avortement ».
Nous le savons, cette proposition de loi constitutionnelle est un texte réactionnel.
Le sénat a été clair et a voté le refus de constitutionnaliser l’avortement par 172 voix contre 139. La sénatrice Agnès Canayer, présidente de la Commission des lois, l'a dit clairement : « Il n’y a pas lieu de constitutionnaliser l’IVG [...] c’est une réaction à l’actualité américaine [...] ce débat n’est pas le nôtre. » Elle explique que cette proposition de loi est une « boîte de Pandore » et que notre Constitution n’est pas « un catalogue des droits ». Muriel Jourda (LR) confirmera un peu plus tard : « La réaction précède la réflexion. » Elle insiste : « Nous ne sommes pas des militants mais des législateurs [...] ce serait une mauvaise loi car elle mettrait à mal l’ordonnancement juridique. »
Les mêmes causes donnant lieu aux mêmes effets, cette proposition de loi est inopportune.
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