Publié le 6 janvier 2023 par : Mme Le Meur, M. Le Gac.
À la première phrase de l’alinéa 2, après la référence :
« L. 6323‑3 »
insérer les mots :
« ou toute autre forme d’exercice coordonné ».
La structuration de l’exercice coordonné est essentielle. Mais seuls 5 % des 77.000 kinésithérapeutes libéraux exercent pour le moment en structure d’exercice coordonné.
C’est pourquoi un accès direct étendu à l’ensemble du territoire, avec obligation de transmission de la fiche de synthèse du bilan diagnostic kinésithérapique au médecin traitant (ou d’un médecin) désigné par le patient est nécessaire pour rendre le dispositif très rapidement efficient ; sans jamais remettre en question le parcours de soins des patients et la place du médecin qui doit rester le garant des parcours.
L’accès direct en kinésithérapie n’est ni une délégation de tâche, ni une délégation de compétence, le kinésithérapeute restant pleinement dans ses prérogatives professionnelles : l’accès direct à la kinésithérapie est une réorganisation du parcours de soins, sans prescription médicale préalable.
L’accès aux soins devenant plus que jamais une priorité pour de nombreux français trop souvent confrontés aux déserts médicaux, cette mesure doit s’appuyer sur une coordination souple, à travers l’usage d’outils numériques interopérables, qui permettra une prise en charge rapide, efficace, dans l’intérêt des patients, tout en simplifiant l’exercice quotidien de l’ensemble des professionnels de santé libéraux.
La FFMKR soutient cet amendement.
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