Publié le 23 novembre 2022 par : Mme Ménard.
Compléter l’alinéa 2 par la phrase suivante :
« La corrida est toutefois autorisée dans les régions où l’on élève la race unique du taureau brave (bos taurus ibericus) dans la mesure d’une tradition établie. »
Supprimer la corrida, c’est mettre fin à l’une des dernières formes d’élevage extensif en Europe, où chaque animal dispose d’un territoire de 1 à 3 hectares. Sans la corrida, ces terres seraient sans doute vouées à un mode d’élevage ou à un mode d’agriculture intensive et industrielle - de loin plus rentables mais bien moins écologiques.
C’est par amour pour la race si particulière des taureaux braves que quelques éleveurs - alors qu’ils pourraient “faire de la viande” de manière intensive - continuent d’entretenir des pâturages et des paysages uniques comme ceux de Camargue qui sont des réserves écologiques incomparables de flore et de faune.
Abolir la corrida c’est mettre en péril la race unique des toros bravos (bos taurus ibericus). Cette variété unique préservée en Europe depuis le XVIIIème siècle serait promise à disparaître. Que faire des vaches, veaux, génisses dont l’existence est liée à celle de la reproduction de la race des taureaux braves ? Sur 200 000 bêtes vivants actuellement dans les élevages réservés à la tauromachie, seules 6% meurent dans l’arène.
C’est ne sont pas moins de 59 éleveurs en France.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.