Publié le 17 novembre 2022 par : Mme Ménard.
À la fin du titre, substituer aux mots :
« petit pas pour l’animal, un grand pas pour l’humanité »,
les mots :
« désastre écologique ».
L’animalisme n’est pas toujours synonyme d’écologie. Supprimer la corrida, c’est mettre fin à l’une des dernières formes d’élevage extensif en Europe, où chaque animal dispose d’un territoire de 1 à 3 hectares. Sans la corrida, ces terres seraient sans doute vouées à un mode d’élevage ou à un mode d’agriculture intensive et industrielle - de loin plus rentables mais bien moins écologiques.
C’est par amour pour la race si particulière des taureaux braves que quelques éleveurs - alors qu’ils pourraient “faire de la viande” de manière intensive - continuent d’entretenir des pâturages et des paysages uniques comme ceux de Camargue qui sont des réserves écologiques incomparables de flore et de faune.
Abolir la corrida c’est mettre en péril la race unique des toros bravos (bos taurus ibericus). Cette variété unique préservée en Europe depuis le XVIIIème siècle serait promise à disparaître. Que faire des vaches, veaux, génisses dont l’existence est liée à celle de la reproduction de la race des taureaux braves ? Sur 200 000 bêtes vivants actuellement dans les élevages réservés à la tauromachie, seules 6% meurent dans l’arène.
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