Publié le 21 novembre 2022 par : Mme Bergé, Mme Spillebout, M. Midy, M. Rebeyrotte, M. Pierre Cazeneuve, Mme Thevenot, M. Lefèvre, M. Weissberg, M. Rudigoz, M. Ghomi, M. Anglade, Mme Berete, M. Ferracci, Mme Yadan, Mme Guichard, M. Rodwell, M. Haddad, Mme Lebec, M. Jean-René Cazeneuve.
Rédiger ainsi cet article :
« En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres sur les déclarations de M. Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis du harcèlement et des violences faites aux femmes. Cette commission d’enquête :
« 1° A pour mission d’identifier l’impact des propos de M. Jean-Luc Mélenchon et leurs conséquences sur la banalisation du harcèlement et des violences faites aux femmes ;
« 2° Étudie la complaisance des cadres du parti La France insoumise vis-à-vis des propos tenus. »
Avertissement : Cet amendement a pour but de démontrer le caractère complotiste et absurde de la commission d’enquête proposée par La France insoumise. Si celle-ci avait du sens, elle aurait d’ailleurs été demandée par droit de tirage.
Alors que ce 25 novembre aura lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les déclarations publiques d'un ancien candidat à l'élection présidentielle nous interpellent particulièrement.
En effet, alors qu'un député a reconnu des faits constitutifs d'un délit de violences conjugales et que la justice est saisie, Jean Luc Mélenchon n'a jamais condamné publiquement ces faits.
Pire, il a renouvelé son "affection" à cet homme que son groupe politique envisagerait de faire revenir au sein de notre Assemblée comme "symbole de repentance".
Nul ne saurait tolérer de tels actes. Qui peut avoir de l'affection pour quelqu'un qui frappe sa femme ? Qui peut excuser de tels faits et prendre en exemple l'homme qui les a commis ?
Les députés Renaissance considèrent que la lutte contre les violences faites aux femmes ne doit souffrir aucun relâchement. Ils ont doublé les moyens dédiés au 3919 dans le cadre du PLF et renforcé à dessein les moyens de nos forces de l'ordre dans le cadre de la LOPMI.
Ainsi, ils demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire afin d’évaluer les conséquences sociales et sociétales des propos de Jean-Luc Mélenchon banalisant les violences intra familiale. La commission d’enquête étudiera également la complaisance des cadres de La France insoumise vis-à-vis des déclarations de leur leader.
Nous considérons que cette commission aurait d’ailleurs pu s’appeler : « Commission d’enquête relative à la banalisation des faits de violences intra familiales et au rôle de Jean-Luc Mélenchon dans celle-ci ».
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