Publié le 17 octobre 2022 par : Mme Lingemann.
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« III. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2024, un rapport portant évaluation de la réforme du troisième cycle des études de médecine pour la spécialité de médecine générale introduite par le présent article, notamment en matière d’évolution des effectifs de praticiens agréés maîtres de stages des universités. »
Pour favoriser les installations en sortie de scolarité dans les déserts médicaux, en complément de l'instauration du caractère obligatoire des stages en pratique ambulatoir proposés en priorité dans des zones où la démographie médicale est sous-dense, le présent amendement vise à proposer la remise d'un rapport d'évaluation par le Gouvernement au Parlement à l'issue de la première année de l'entrée en vigueur de cette 4eme année d'internat en pratique ambulatoire.
Ce rapport vise notamment à mettre en lumière la conformité de l'effort relatif à l'augmentation du nombre de praticiens agrées maîtres de stages des universités (PAMSU / MSU) avec la hausse des besoins dues à l'application de la présente réforme.
Le MSU, ou « praticien agréé-maître de stage des université », a un rôle important : c’est un médecin généraliste qui accueille des étudiants en médecine de différents niveaux afin de leur permettre de découvrir la médecine générale en pratique ambulatoire.
En effet, en l’état actuel de la maquette du DES de médecine générale, les internes sont déjà censés réaliser plusieurs stages en ambulatoire. L’encadrement y est alors assuré par des maîtres de stage des universités agréés (MSU). Actuellement, le nombre de MSU est déjà insuffisant pour garantir des terrains de stage ambulatoires de qualité pour tous les internes de médecine générale du territoire.
Il convient donc de rendre compte de l'état du recrutement de MSU au regard de l'arrivée en stage des internes.
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