Publié le 17 octobre 2022 par : M. Descoeur, M. Bony, M. Viry, M. Bourgeaux, M. Neuder, Mme Corneloup, Mme Valentin.
Dans un délai de 6 mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Parlement remet au Gouvernement un rapport concernant l’indemnisation des arrêts de travail des malades chroniques et
leur insertion professionnelle.
Certaines maladies chroniques comme le cancer entrainent des soins itératifs tels que la
chimiothérapie ou la radiothérapie, sur une durée plus ou moins longue, susceptibles d’interrompre
partiellement une activité professionnelle.
Face à ces situations dans lesquelles les personnes malades ne se trouvent pas en incapacité de travail
en dehors du temps du soin, les mesures actuelles ne favorisent pas le maintien durable dans l’emploi.
Au-delà du temps partiel thérapeutique plus ou moins limité dans le temps en fonction des Caisses
d’Assurance maladie, et des trois ans maximum d’arrêt maladie prévus par la réglementation, elles se
voient le plus souvent contraintes d’opter pour des dispositifs d’invalidité (pensions versées par
l’assurance maladie, éventuellement complétées par les régimes de prévoyance, ou minima sociaux
tels que AAH ou RSA…), qui sont coûteux et précipitent leur exclusion du monde du travail.
Toutefois un arrêté du 26/10/1995 prévoit que la caisse primaire accorde une indemnité
compensatrice de perte de salaire (ICPS) dès lors que les demandeurs remplissent certaines conditions
trop limitatives. Cet arrêté reste malheureusement méconnu à la fois des personnes malades mais
également de nombreuses caisses primaires, et ne mentionne que la dialyse à domicile limitant sa
portée et excluant d’emblée d’autres situations justifiant de cette indemnité.
Le présent amendement vise donc à faire entrer dans le droit commun ce dispositif, et à améliorer
ses conditions d’application afin de favoriser le maintien dans l’emploi des personnes atteintes
d’une maladie chronique nécessitant des soins réguliers.
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