Publié le 17 octobre 2022 par : Mme Ménard.
I. – Après le deuxième alinéa de l’article L. 4311‑1 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Une consultation infirmière fondée sur le raisonnement et l’expertise clinique est créée. L’infirmière ou l’infirmier doit suivre une formation ad hoc afin d’être autorisé à effectuer une consultation infirmière basée sur les diagnostics infirmiers pour acquérir les bases de l’examen clinique infirmier, c’est à dire l’entretien clinique et l’examen physique, acquérir des savoirs pour rechercher une alliance thérapeutique afin d’améliorer le parcours de santé, de soins et de vie des personnes. Cette formation permettra également de repérer les facteurs favorisant et limitant l’observance thérapeutique pour soutenir le « mieux vivre » avec une pathologie chronique. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale détermine, après consultation des acteurs professionnels, le champ de la consultation infirmière et sa rémunération. »
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Amendement proposé par le Collectif convergence infirmière. Les infirmières et les infirmiers effectuent quotidiennement des actions en matière de prévention, d'éducation thérapeutique, de repérage de la douleur, de dépistage de la fragilité et du risque de perte d’autonomie. Ces actions fondamentales ne sont aujourd’hui pas valorisées. Afin de reconnaître ces actions immatérielles fondamentales, il est indispensable de créer une « consultation infirmière ». Cela permettra de favoriser le maintien à domicile, d’éviter les hospitalisations, d’éviter l’aggravation de pathologies chroniques ou l’apparition de nouvelles pathologies.
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