Publié le 14 octobre 2022 par : Mme Pochon.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Écologie | 80 000 000 | 0 |
Compétitivité | 0 | 80 000 000 |
Cohésion | 0 | 0 |
TOTAUX | 80 000 000 | 80 000 000 |
SOLDE | 0 |
Alors qu'au mois de juin la France a traversé la vague de chaleur la plus précoce jamais enregistrée, l’État persiste dans son inaction face à l’urgence climatique.Le Conseil d’État a estimé le 1er juillet 2022 que les mesures climatiques prises jusqu’ici par le gouvernement n’étaient pas suffisantes pour respecter l’objectif national de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030.
Les émissions de GES n’ont pas suffisamment diminué. « Le Conseil d’État observe que le niveau d’émissions mesuré en 2019 respecte l’objectif annuel fixé pour la période 2019-2023. Toutefois, la baisse des émissions observée, de 0,9 %, apparaît limitée par rapport aux objectifs de réduction visés pour la précédente période (2015-2018), qui étaient de 1,9 % par an et par rapport aux objectifs fixés pour la période suivante (2024-2028), qui sont de 3 % par an » La haute juridiction donne donc neuf mois au gouvernement pour conduire les politiques nécessaires à l’atteinte de ses objectifs et ce d'autant plus que les objectifs européens ont été fixés à 55% de réduction, tandis que la France reste dans un statu quo ne souhaite pas élever cet objectif.
En avril 2021, la Cour constitutionnelle allemande avait elle aussi estimé que les mesures nationales étaient « insuffisantes » pour baisser les émissions de GES. La chancelière Angela Merkel avait réagi en annonçant son intention de rehausser ses objectifs de réduction des émissions (65 % d’ici 2030, contre 55 % auparavant).
Aussi, cet amendement vise à ce que le Gouvernement mette en place une véritable stratégie pour lutter contre l'inaction climatique.
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