Publié le 25 octobre 2022 par : M. Catteau.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport relatif aux conséquences directes et indirectes de l’utilisation du chlordécone dans les territoires ultramarins, notamment aux Antilles, et aux solutions pour y remédier.
Le chlordécone est un pesticide qui fut utilisé en Guadeloupe et en Martinique à partir de 1972 afin de lutter contre un insecte nommé le charançon de banane.
Or même si l'aspersion massive de ce pesticide éminemment toxique en 1993, la population globale des Antilles continue de pâtir des conséquences de celle-ci.
En effet, la Martinique est par exemple l'endroit sur Terre où l'on compte le plus grand ratio de personnes atteintes de cancer de la prostate. C'est effectivement pas moins de 227 cas chaque année pour 100 000 habitants. De plus, selon Santé publique France, on estime à 90% le nombre d'habitants antillais contaminés par ce pesticide.
Par conséquent, cette situation affreusement préoccupante semble exiger d'elle-même la réalisation d'un rapport afin d'étudier l'ensemble des conséquences subséquentes à l'emploi massif de ce pesticide ainsi que les solutions qui peuvent y être apportées.
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