Publié le 23 mai 2024 par : Mme Errante, Mme Petel, Mme Peyron, M. Mendes.
Après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant :
« La biographie hospitalière est intégrée au dispositif d’accompagnement. »
Face à la maladie et au diagnostic de la fin de vie, le malade peut se retrouver isolé.
Nombre de structures œuvrent sur notre territoire pour accompagner les malades, jeunes ou moins jeunes, vers la fin de leur vie, telles que les associations proposant la biographie hospitalière œuvrant déjà dans plusieurs établissements de soins.
La biographie hospitalière est un dispositif d’accompagnement proposé par l’équipe soignante au patient et un lien se crée entre le malade, le soignant et le biographe. Elle a un triple bénéfice :
Pour le malade : Si la notion de transmission est le premier objectif du malade qui s’inscrit dans ce dispositif, celui-ci lui permet également de trouver une certaine sérénité, voire un certain bien-être, une valorisation de lui-même par l’histoire de son parcours de vie (il devient écrivain). Cela peut-être aussi de réinvestir sa fin de vie, transmettre ce moment dans un texte (livre, lettre).
Pour les proches : les proches vont recevoir un exemplaire des mémoires de leur proche défunt, retrouver les mots que celui-ci n’a pas pu leur dire de vive voix. Ce livre qui peut dès lors trouver sa place dans le processus de deuil.
Amendement travaillé suite à une rencontre avec l’association Traces de vie
Pour le personnel soignant : qui peut offrir un accompagnement personnalisé au patient, en l’aidant à mobiliser ses ressources restantes.
La biographie hospitalière ne peut toutefois pas être réalisée par des personnes non formées. Il faut une déontologie, une capacité à recevoir et retransmettre l’information, avec un respect de la personne malade. Il est ainsi nécessaire de cadrer et de reconnaitre ce métier avec la rédaction d’un socle de compétences et de mettre en place une formation.
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