Publié le 25 mars 2024 par : Mme Chatelain.
Après le troisième alinéa de l’article L. 511‑41‑1-C du code monétaire et financier, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les établissements de crédits et les sociétés de financement intègrent de manière prospective les risques liés au climat et à l’environnement dans les approches internes qu’ils mettent en œuvre pour le calcul des exigences de fonds propres. Ils publient une fois par an un document retraçant leur politique sur la prise en compte des risques liés au climat et à l’environnement dans leurs approches internes. »
Cet amendement impose aux banques d’intégrer de manière prospective les risques liés au climat et à l’environnement dans leurs approches internes.
Ces modèles statistiques personnalisés peuvent être utilisés par les établissements de crédit pour déterminer leurs besoins de fonds propres, à la place de la formule standard faisant l’objet d’une définition harmonisée par les autorités de supervision.
Il convient de renforcer la capitalisation des banques françaises au regard de deux défaillances relevées, au niveau des vingt-sept États membres, par les autorités européennes :
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.