Publié le 13 octobre 2023 par : M. Bentz.
À l’article L. 551‑1 du code de la sécurité sociale, après le mot : « avril », sont insérés les mots : « et au 1er octobre ».
La base mensuelle de calcul des allocations familiales (BMAF) n’est plus, depuis une décennie, réévaluée qu’une fois par an, en avril. Jointe à d’autres mesures anti-natalistes comme la réduction du quotient familial et la socialisation des allocations familiales, cette mesure a contribué à faire de ces 10 ans ceux du recul de la natalité en France. Le rétablissement d’une réévaluation de la BMAF plusieurs fois par an constituerait un signal fort adressé aux familles et à ceux qui s’apprêtent à en fonder une. Leur confiance dans les institutions s’en trouverait grandie, or c’est un préalable nécessaire à ce redressement. Le démographe Gérard-François Dumont a ainsi pu déclarer : « Mettre un enfant au monde est une décision qui engage dans la durée. Cela suppose d’avoir l’assurance d’un accompagnement durable. Les Français ont perdu confiance ! » De plus, l’inflation importante que connaît la France pour la deuxième année consécutive (5,9 % en 2022, peut-être 5,6 % en 2023) en fait une mesure de justice sociale.
Le présent amendement ajoute donc à la date du 1er avril celle du 1er octobre afin que la BMAF connaisse deux réévaluations annuelles, au service du renouvellement des générations en France.
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