Publié le 13 octobre 2023 par : Mme Josso, Mme Maud Petit, M. Blanchet, M. Esquenet-Goxes, Mme Jacquier-Laforge, Mme Babault, M. Laqhila.
Avant l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :
« I A. – Le premier alinéa de l’article L. 1411‑6‑2 du code de la santé publique est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces consultations peuvent également donner lieu à un dépistage du souffle. » »
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), cancer pulmonaire, maladies respiratoires rares (mucoviscidose, déficit en Alpha-1 antitrypsine, fibrose pulmonaire idiopathique, …), asthme et allergies… Selon le Forum des sociétés pulmonaires internationales, 1 milliard de personnes dans le monde sont atteintes de maladies respiratoires chroniques et 4 millions de personnes en meurent prématurément.
On sait aujourd’hui que ces maladies démarrent souvent durant les premières années de la vie et qu’elles sont multifactorielles, notamment environnementales. Dès les premières années de vie, l’enfant est soumis à des évènements qui impacteront son capital respiratoire et qui sont ainsi susceptibles d’influer sur toute sa vie. Il est donc impératif de préserver ce capital respiratoire.
Aujourd’hui, près de 10 millions de Français sont touchés par une maladie chronique des voies respiratoires, certains très durement. Il faut ajouter à ces patients ceux atteints par la Covid-19 qui créent quotidiennement depuis le début de la pandémie un contingent supplémentaire d’insuffisants respiratoires dépendants en oxygène.
Cet amendement vise donc à ajouter précisément l'examen du dépistage du souffle aux rendez-vous de prévention proposés aux assurés à certains âges.
Cet amendement a été rédigé de concert avec les 27 associations de professionnels de santé et de patients faisant partie du collectif des Etats Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR).
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