Publié le 13 octobre 2023 par : Mme Lavalette, M. Catteau, M. Taché de la Pagerie, Mme Mélin, Mme Ranc, Mme Dogor-Such, M. Lottiaux, M. Muller, Mme Levavasseur, Mme Loir, M. Frappé.
L’article L. 312‑17‑3 du code de l’éducation est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Elles s’accompagnent également d’une prévention sur les effets des écrans sur l’alimentation, notamment sur les risques d’obésité qui y sont liés ».
Cet amendement vise à intégrer pleinement à l’information et l’éducation à l’alimentation dispensées dans les établissements d’enseignement scolaire la question du lien entre utilisation des écrans et obésité.
Dans son rapport de novembre 2020 sur l’inactivité physique et la sédentarité chez les jeunes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) entame son propos en alertant sur le fait que « Pour être en bonne santé, il est essentiel de pratiquer des activités physiques – sport, marche, jeux… - et de limiter les temps de sédentarité devant les écrans. »
Si le lien entre obésité et sédentarité n’est plus à prouver, les politiques publiques doivent se saisir de la question des écrans sur la santé nutritionnelle des enfants.
L’étude menée par l’Institut de Barcelone et dont les résultats ont été publiés dans la revue Pediatric Obesity montre que les enfants les plus exposés aux écrans à quatre ans ont un risque accru de surpoids, d’obésité et de syndrome métabolique à l’âge de sept ans.
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