Publié le 20 octobre 2023 par : M. Belhaddad, M. Fait.
I. – Après la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 4622‑8 du code du travail, sont insérées deux phrases ainsi rédigées : « Des psychologues peuvent être sollicités dans un but de prévention à la santé mentale. Ces rendez-vous de prévention doivent aussi être le lieu de repérage des violences sexistes et sexuelles. »
II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Cet amendement vise à mieux prendre en charge la santé mentale des salariés en incluant la présence de psychologues au sein des services de prévention et de santé au travail, qui pourront aider plus rapidement au dépistage des salariés en souffrance psychologique. Une prise en charge précoce ne pourra être que bénéfique pour les salariés et pour le
pays.
Les problèmes de santé mentale constituent aujourd’hui le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros. Selon l’OMS, le coût économique et social est estimé à 109 milliards d’euros par an pour la France.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.