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Motions de censure — Texte n° 1682

Amendement N° 1782 (Irrecevable)

Publié le 20 octobre 2023 par : M. Nilor, M. Nadeau.

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Dans un délai de six mois après la promulgation de cette loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’impact des actions menées dans le cadre du programme de prévention nutrition santé pour la prévention du diabète et de l’obésité dans les territoires transocéaniques de France.

Exposé sommaire :

La pauvreté galope et entraîne des conséquences désastreuses sur la santé des populations : malnutrition, propagation de maladies et affections graves comme l’hypertension artérielle, les cancers, l’obésité et le diabète, AVC. Leur taux de prévalence, qui y est en moyenne deux fois supérieur à celui observé dans l’hexagone, risque d’exploser sous les effets conjugués des crises économiques successives et de l’inflation. Dans ce contexte, un développement exponentiel du diabète et de l’obésité est inévitable dans ces territoires qui se situent déjà parmi les plus grands déserts médicaux et les plus pauvres de France.
Lancé en septembre 2019, le 4ème Programme National de Nutrition Santé avait comme objectif de permettre à chacun d’améliorer sa santé par l’alimentation et l’activité physique. Son bilan à mi-parcours a permis de réaffirmer des priorités et des actions convergentes pour inciter à un comportement alimentaire et physique bénéfiques pour la santé, augmenter l’activité physique et réduire la sédentarité. Or, dans les territoires transocéaniques de France, l’atteinte de ces objectifs se heurte aux profondes inégalités sociales qui alimentent certaines pathologies graves, particulièrement l’obésité et le diabète, identifiés comme facteurs de comorbidités pendant la pandémie de Covid.
Compte tenu de ces inégalités et des risques de santé publique liés à la malnutrition, le PPNS prend un relief d’urgence. Il doit s’inscrire dans une vraie politique de développement socio-économique et en devenir un des leviers essentiels. En effet, il doit être intégré à un schéma plus global d’autonomie alimentaire, dans une double approche qualitative et quantitative pour limiter drastiquement l’exposition des populations à la consommation de produits importés et soutenir une production locale au plus près des consommateurs.
Cet amendement vise à amorcer cette approche globale en partant d’un bilan exhaustif des effets des comportements alimentaires et de leurs impacts réels sur la forte prévalence de l’obésité et du diabète dans les TTF.

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