Publié le 4 octobre 2023 par : Mme Perrine Goulet.
I. – À la dernière phrase du premier alinéa du 1 ter de l’article 200 du code général des impôts, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2025 ».
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
En 1989, le dispositif dit « loi Coluche » a créé une déduction fiscale supplémentaire pour certaines associations. Ce dispositif permet aux contribuables faisant des dons à des des organismes venant en aide aux personnes en difficulté d’obtenir, dans la limite d’un certain plafond, une réduction d’impôts annuelle de 75 % du montant des dons au lieu de 66 %. Face aux conséquences de la crise sanitaire sur les plus vulénrables, le plafond des dons offrant le droit à la réduction d’impôts maximale de 75 % a été augmenté en 2020 de 552 euros à 1 000 euros, avant d’être maintenu pour l’année 2021 en loi de finances initiale. Au cours de l’examen du projet de loi de finances pour 2022 en commission des finances, un amendement déposé à l’initiative du MoDem a permis de prolonger de deux ans - c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2023 -, le plafond majoré de réduction d’impôt sur le revenu au titre des dons aux organismes d’aide aux plus démunis. Dans un contexte de forte inflation, il apparait essentiel de prolonger de nouveau cette dérogation pour maintenir la capacité de collecte des associations, en particulier celles œuvrant dans le champ de l’aide alimentaire. Cet amendement propose donc maintenir le seuil de 1 000 euros de dons au-delà duquel il n’est plus possible de bénéficier de la déduction fiscale à hauteur de 75 % jusqu’au 31 décembre 2025.
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