Publié le 3 octobre 2023 par : M. Fabrice Brun, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Bony, M. Bourgeaux, M. Brigand, M. Cinieri, M. Cordier, Mme Corneloup, M. Descoeur, M. Kamardine, Mme Périgault, M. Thiériot, M. Taite, Mme Valentin, M. Viry, M. Di Filippo.
I. – À la fin de l’alinéa 10, substituer au montant :
« 1759 € »,
le montant :
« 2 336 € ».
II. – À la fin de l’alinéa 11, substituer au montant :
« 3 959 € »,
le montant :
« 4 200 € ».
III. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
La loi n° 2012‑1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 a abaissé le plafond de l’avantage en impôt résultant de l’application du quotient familial. Cette mesure a concerné près de 800 000 foyers, appartenant essentiellement à la classe moyenne.
Or le quotient familial ne doit pas être vu comme une aide sociale, mais bien comme un dispositif visant à encourager la natalité. De fait, il n’est pas pertinent d’en diminuer le plafond, surtout dans un contexte ou la natalité n’a jamais été aussi basse en France depuis 1959.
Le Gouvernement propose dans cet article de nouveaux montants afin de rehausser le plafond de cet avantage, mais ces montants ne sont pas à la hauteur de ceux en vigueur avant l’application de la loin° 2012‑1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013.
Ainsi, cet amendement doit permettre de revenir, à partir du 1er janvier 2024, à des montants plus proches des plafonnements antérieurs à la loi de finances pour 2013.
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