Publié le 23 octobre 2023 par : M. Portier.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Formations supérieures et recherche universitaire | 0 | 0 |
Vie étudiante | 0 | 0 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires | 0 | 0 |
Recherche spatiale | 0 | 15 000 000 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables | 0 | 0 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle | 0 | 0 |
Recherche duale (civile et militaire) | 0 | 0 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles | 0 | 0 |
Fonds pour la revalorisation de la recherche(ligne nouvelle) | 15 000 000 | 0 |
TOTAUX | 15 000 000 | 15 000 000 |
SOLDE | 0 |
À la rentrée 2022, le nombre de premières inscriptions en thèse a chuté, principalement dans les matières scientifiques. À la rentrée 2022, 15 719 doctorants se sont inscrits en première année de thèse dans les 295 écoles doctorales, selon une note du service statistique du ministère de l’enseignement supérieur publiée en juin 2023. Ce chiffre est en baisse de 4 % par rapport à la rentrée 2021.
Le recul des inscriptions en doctorat en 2022 touche toutes les disciplines, mais plus particulièrement les filières scientifiques comme les sciences agronomiques et écologiques (-13,1 %), les mathématiques (-10,1 %) et la chimie et science des matériaux (-8 %).
Ces chiffres inquiétants montrent le décrochage de l’université française et le manque d’attractivité de la recherche.
Les causes sont multiples mais la faible rémunération des enseignants chercheurs est une des composantes importantes de ce déclin. Alors que la recherche fait l’objet d’une compétition mondiale, les chiffres de l’OCDE montrent que les enseignants-chercheurs en France sont bien moins payés que dans les autres pays européens.
Il convient de refaire de la recherche universitaire un pôle d’attractivité fort en France afin d’éviter une nouvelle fuite des cerveaux. Le domaine de l’intelligence artificielle est un formidable révélateur de cette fuite. La presse spécialisée s’accorde à dire que sur les 15 meilleurs spécialistes mondiaux en IA 10 sont Français, pourtant tous travaillent aux États-Unis. De fait, ils mettent leur talent au service de leur pays d’accueil, le départ de ces chercheurs sont autant d’occasions manquées pour la France.
C’est pourquoi cet amendement propose de créer une nouvelle ligne budgétaire « Fonds pour la revalorisation de la recherche » et de l’abonder à hauteur de 15 millions d’euros prélevés de l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » au sein du programme 193 « Recherche spatiale ».
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