Publié le 12 octobre 2023 par : Mme Grangier, M. Allisio, M. Cabrolier, M. Dessigny, M. Lottiaux, M. Bryan Masson, M. Mauvieux, Mme Mathilde Paris, M. Sabatou, M. Salmon, M. Jean-Philippe Tanguy.
I. – À la fin de l’article 151 ter du code général des impôts, les mots : « à hauteur de soixante jours de permanence par an » sont supprimés.
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à la taxe visée à l’article 235 ter ZD du Code général des impôts.
L'accès aux soins dans nos départements respectifs est une difficulté majeure et révélatrice des fractures multiples existantes dans notre pays. Si nous prenons l'exemple de la Franche-Comté, 48,1% des enfants du Doubs vivent dans un désert médical - c'est à dire éloigné de plus de 45 minutes de voiture - pour l’accès à un pédiatre, et 38,8 % des femmes vivent dans un désert médical pour l’accès à un gynécologue.
Les Doubistes sont également confrontés à des difficultés pour accéder à un ophtalmologue pour 39,4% d’entre eux.
Cet amendement vise à exonérer d'impôt les revenus issus de l'exécution par les médecins de la mission de service public de permanence des soins dans les zones sous-dotées. En effet, la limitation de l'exonération peut s'avérer contre-productive et inadaptée.
Par tous les moyens possibles, il faut à la fois encourager et récompenser les médecins qui acceptent d'assurer cette mission dans les territoires qui en ont le plus besoin. En France, l'accès aux soins doit redevenir un évidence.
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