Publié le 15 juillet 2022 par : M. Metzdorf, M. Dunoyer.
Par décret, le Gouvernement transpose le décret n° 2022-423 du 25 mars 2022 relatif à l'aide exceptionnelle à l'acquisition de carburants aux collectivités régies par l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie, dans le respect de leurs dispositions applicables localement.
Le présent amendement propose de transposer le décret n° 2022‑423 du 25 mars 2022, relatif à l’aide exceptionnelle à l’acquisition de carburants aux collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie.
La vie chère, qui devient une réalité en France métropolitaine, est malheureusement depuis longtemps le fardeau des collectivités ultramarines.
À titre d’exemple, la liste des produits dont le prix est plafonné ne cesse de grandir en Nouvelle-Calédonie, atteignant bientôt la centaine de produits, et avec des prix du carburant qui ne cessent de monter.
Aujourd’hui nous devons faire face à une baisse du pouvoir d’achat dans tous les territoires de la République, il semble alors important que les mesures prises par le Gouvernement soient applicables sur l’intégralité de son territoire.
Alors que ces territoires sont en grande majorité dépendants des importations, et que le véhicule individuel est encore une obligation en attendant le développement de transports en commun efficients, il est essentiel de permettre à tous les citoyens français de pouvoir bénéficier de cette remise et ainsi de préserver leur pouvoir d’achat.
Pour exemple, en Nouvelle-Calédonie, à la même période il y a 5 ans, le prix du litre d’essence à la pompe était autour des 131 francs CFP (1,10 €) alors qu’aujourd’hui il plafonne aux alentours de 183,8 francs CFP (1,5 €). Le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie tente de contenir cette hausse en révisant les prix, mais cela représente pour le mois de juillet déjà 335 millions de francs CFP (2,8 millions €) de perte dans les caisses de la Nouvelle-Calédonie.
Notons également qu’en un an, la hausse des prix à la consommation est à près de 4 %. Sachant qu’en 2015, on observait que les prix en Nouvelle-Calédonie étaient en moyenne 33 % plus élevés qu’en métropole, la perte de pouvoir d’achat des Calédoniens est une préoccupation majeure que nous devons traiter.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.