Publié le 16 juin 2023 par : Mme Bazin-Malgras.
Rédiger ainsi l’alinéa 2 :
« Le tribunal des activités économiques, qui siège en lieu et place du tribunal de commerce, est composé des juges élus du tribunal de commerce et d’un greffier. »
L’expérimentation des TAE décrite à l’article 6 du projet de loi, accorderait à certains tribunaux de commerce une compétence étendue pour traiter de toutes les procédures amiables et collectives initiées par les acteurs économiques, indépendamment de leur statut et de leur domaine d'activité (à l'exception des avocats et des officiers ministériels tels que les notaires, les greffiers et les commissaires de justice).
Ces tribunaux de commerce renommés "tribunaux d'activité économique" (TAE) seraient testés pendant une période de 4 ans au sein de neuf à douze tribunaux de commerce.
Cependant, une disposition viendrait mettre à mal le fonctionnement de cette nouvelle mouture des tribunaux de commerce, en dérogeant au principe électif des juges du tribunal de commerce, qui sont des juges bénévoles, anciens chefs d'entreprise, en demandant à ce que des magistrats du siège puissent siéger avec eux en qualité d’assesseurs et en ne sollicitant qu’un simple avis du Président du TAE.
Cette composition mixte, appelée “échevinage” viendrait déstabiliser le fonctionnement d’un tribunal de commerce dont l’activité est déjà efficiente, non seulement du point de vue des délais des décisions rendues inférieurs à ceux des juridictions judiciaires), mais aussi au regard du taux d’appel inférieur à la moyenne des tribunaux judiciaires, mais aussi du taux d’infirmation des décisions.
La mise en œuvre de cet échevinage aurait plusieurs conséquences :
Le présent amendement vise donc à supprimer l’échevinage dans le cadre de l’expérimentation des tribunaux d’activités économiques ou TAE.
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