Publié le 17 mai 2023 par : Mme Colombier, les membres du groupe Rassemblement National.
Après l’alinéa 25, insérer l’alinéa suivant :
« Afin d’ériger définitivement la France comme puissance influente, solidaire et partenaire de souveraineté, le Gouvernement soumettra au Parlement d’ici 2025 un projet de loi de programmation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. »
Dans le cadre de l'examen de la LPM, il ne peut être fait l'impasse sur la deuxième jambe d'une puissance digne de ce nom : la diplomatie.
Pourtant, celle-ci est quasiment absente de la LPM. L'effort moral et matériel qui doit entourer nos forces armées doit obligatoirement intégrer et mettre à profit la diplomatie.
Pourtant, À l’heure actuelle, le Quai d’Orsay est l’un des rares ministères régaliens à ne pas être doté d’une programmation budgétaire couvrant l’ensemble de ses missions. Afin de rassurer quant à la volonté réelle de l’Exécutif de réarmer la France et ses armées, le MEAE doit être doté d’une loi de programmation qui détermine une trajectoire pluriannuelle de remontée des moyens qui aille au-delà du seul périmètre de l’aide publique au développement. Cette loi de programmation pourrait prévoir la création de 1 500 équivalents temps plein sur cinq ans, la mise en place d’un parcours d’intégration des contractuels et la professionnalisation des fonctions support.
Dans un contexte où les réductions des moyens ont aujourd’hui atteint la limite de ce qui est supportable et où la réduction des missions n’est pas une option souhaitable pour ceux qui souhaitent que la France maintienne son rang à l’international, il est important de redonner au MEAE les moyens de ses ambitions.
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