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Améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Texte n° 1175

Amendement N° AS361 (Irrecevable)

Publié le 1er juin 2023 par : Mme Levavasseur, M. Bentz, M. Catteau, Mme Dogor-Such, M. Frappé, Mme Loir, M. Marchio, M. Muller, Mme Mélin, M. Taché de la Pagerie, Mme Lavalette.

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Au 3° du III de L’article L. 632‑2 du code de l’éducation, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « trois ».

Exposé sommaire :

L’objectif affiché par la proposition de loi ci-présente est d’améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels.

A cette fin, il serait opportun de revenir sur la mise en place d’une quatrième année supplémentaire au diplôme d’études spécialisé (DES) de médecine générale. En effet, comme nous avons pu le faire remarquer lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, la mise en place d’une année supplémentaire dans le troisième cycle des études de médecine retardera un peu plus l’entrée de jeunes médecins dans nos territoires.

En novembre 2022, une enquête de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMAF) révélait déjà que l’ajout d’une quatrième année au DES entraînerait une perte d’attractivité majeure de la spécialité de médecine générale pour les futurs internes. Ainsi, plus d’un étudiant sur deux remettrait en question le choix de cette spécialité, pierre angulaire des soins primaires. Elle alertait également sur une très probable diminution du nombre de médecins généralistes formés à l’issue de la promotion de l’année 2023, une faible proportion de postes ayant été pourvus depuis l’année 2020 dans la spécialité de Médecine Générale.

Dans un contexte national de pénurie de médecins généralistes, d’extension des déserts médicaux et d’aggravation des conditions de prise en charge des Français, dont plus de 5 millions n’ont pas de médecins traitants, il n’apparait, une fois encore, pas souhaitable de reporter l’entrée d’étudiants en médecine générale dans la société. Il n’en résulterait qu’une augmentation des difficultés d’accès aux soins et irait donc à l’encontre de la volonté affichée par la proposition de loi ci-présente.

C’est pourquoi, le Rassemblement national demande à revenir sur la mise en place d’une quatrième année nécessaire à la validation du troisième cycle d’études de médecine.

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