Publié le 26 mai 2023 par : M. Isaac-Sibille.
I. – L’article L. 221‑1‑5 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1° Au II, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° » ;
2° À la deuxième phrase du III, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° » ;
3° Au 1° du IV, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° » ;
4° Au V, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° ».
II. – Le code du travail est ainsi modifié :
1° Le I de l’article L. 4161‑1 est complété par un 4° ainsi rédigé :
« 4° Certains risques psychosociaux. » ;
2° À l’article L. 4163‑2‑1, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° » ;
3° À l’article L. 4624‑2‑1‑1, après la référence : « 1° », sont insérés le mot et la référence : « et 4° ».
III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
IV. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Le présent amendement vise à reconnaître certains facteurs psychosociaux (à l’instar de la charge mentale professionnelle) comme des facteurs de pénibilité au travail. En effet, l’usure professionnelle ne saurait se restreindre aux risques physiques. Les risques psychosociaux sont la première cause de visite médicale et selon l’Institut national de recherche et de sécurité, le coût social du stress au travail en France est évalué entre 1,9 à 3 milliards d’euros.
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