Amendement N° 85 (Irrecevable)

La consommation d’aliments locaux, biologiques et saisonniers est essentielle à la fois pour réduire l'impact environnemental de notre alimentation, et pour des questions de santé publique évidentes puisque les aliments ultra-transformés augmentent le risque de maladies cardiovasculaires. Afin que cette prime contribue de manière efficace à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages qui pourront en bénéficier, il est donc important qu’elle permette d’encourager les choix de consommation les plus vertueux et les meilleurs pour la santé de nos concitoyens - autrement dit, qu’elle incite à acheter des produits frais (fruits, légumes, légumineuses et produits non transformés) et sous des labels de qualité tels que définis dans la loi EGalim issue des États généraux de l'alimentation en 2018 (labels bio, AOP, AOC, IGP, Label rouge, Pêche durable).
Dans la mesure où l’alimentation des ménages modestes reste marquée par des produits ultra-transformés, un mécanisme d’abondement paraît être à très court terme la meilleure solution pour les inciter à manger plus sainement, sans que cela ne soit perçu comme une contrainte par les bénéficiaires qui auraient besoin de temps pour changer leurs habitudes de consommation.