Les amendements de Alma Dufour pour ce dossier
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Comment ! L'endettement insoutenable de notre pays ne viendrait donc pas de l'obsession des gauchistes à vivre au-dessus de nos moyens ? Comment ! La dette ne viendrait pas de notre modèle social trop généreux ? Vous me direz que la dette est aussi fonction de la conjoncture économique, laquelle, certes, n'a pas épargné la droite, et que le « q...
Si les droites ne sont pas responsables de la crise des subprimes ni de la crise du covid-19, elles sont responsables de vouloir la faire payer indéfiniment à l'État et de favoriser les sacro-saints marchés financiers qui, eux, se gavent de dette publique pour enrichir les actionnaires.
Vous avez privé l'État de recettes énormes en multipliant les cadeaux fiscaux. Vous répétez à l'envi que la France serait le pays qui impose le taux de prélèvements le plus lourd aux entreprises, mais vous ne dites jamais que la France est aussi le pays qui leur reverse le plus de cadeaux fiscaux : 200 milliards par an leur sont donnés sous for...
Notre première dépense publique est donc les exonérations d'impôts pour les plus riches. Au moment où la richesse privée est au plus élevé en France, la dette publique française est également au plus haut, et vous voulez nous faire croire que c'est une coïncidence ? Les entreprises du CAC40 ont octroyé plus de 51 milliards d'euros à leurs actio...
L'État s'est saigné à blanc pour maintenir l'économie en vie pendant la covid-19 et, au lieu de demander un juste retour aux plus grandes entreprises de ce pays, vous baissez encore leurs impôts. Dites combien vont gagner BNP Paribas, TotalEnergies ou Amazon avec la suppression de la CVAE !
Dites aux Français qu'ils ne sont pas responsables de la crise des subprimes, de l'explosion de la bulle boursière, des niches fiscales pour les grands groupes ni de la covid-19, mais que ce sera toujours à eux de payer. Vous avez raison sur une chose, c'est que nous sommes bel et bien enfermés dans le cercle vicieux de la dette : en 2022, 45 ...
Allons jusqu'au bout de votre logique. Oui, nous avons un énorme problème de dette, mais vous ne dites jamais comment nous sommes censés nous en sortir. Pire, vous aggravez le problème puisque, comme l'a dit mon collègue Philippe Brun, 11 % de la nouvelle dette sont actuellement indexés sur l'inflation, dans le plus grand calme : 15 milliards c...
Car la dette n'est pas remboursable. Même dans 200 ans et au prix d'une austérité sans précédent, nous ne l'aurons pas remboursée. La rigueur, le sang et les larmes seront inutiles. Votre remède austéritaire ne fonctionnera pas.
Rappelez-vous la Grèce, dont le poids de la dette sur le PIB est passé de 107 % avant la crise de la dette souveraine à 130 % après dix ans d'une cure d'austérité démoniaque qui a conduit à une augmentation de 37 % du nombre des suicides dans le pays. Malgré vos grands discours sur la rigueur, vous êtes de nouveau engagés dans le « quoi qu'il e...
Ce sont donc 46 milliards jetés par des fenêtres mal isolées, sans faire une seule rénovation de bâtiment supplémentaire, sans installer un kilowattheure d'énergie supplémentaire ! Voilà le coût de l'austérité budgétaire, de votre croyance dans le marché européen de l'électricité et dans la bonne volonté des grandes multinationales de l'énergie...
Un tiers du monde va entrer en récession en 2023, mais c'est nous que vous traitez d'idéologues ! La crise que nous traversons aujourd'hui est un procès vivant de votre logique néolibérale.
Le prix du kilowattheure d'électricité sur le marché européen est un acte d'accusation contre votre aveuglement. Rappelez-vous que la dette est avant tout un contrat que les êtres humains concluent les uns avec les autres ; rappelez-vous que la Banque centrale européenne détient 400 milliards d'euros de notre dette et qu'elle peut la transforme...
rappelez-vous que la banque centrale peut sortir les investissements de la transition écologique des règles d'endettement des États ; rappelez-vous, surtout, que la seule dette réellement irréversible pour les générations futures, c'est la destruction des conditions de la vie humaine sur terre.