Les amendements de Alma Dufour pour ce dossier
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Au cours des huit derniers mois, dans cette assemblée, la NUPES a fait voter par deux fois le retour au tarif réglementé de vente d'électricité (TRVE), contre l'avis du Gouvernement.
La proposition de loi visant à protéger le groupe EDF d'un démembrement doit être soumise prochainement au vote définitif du Sénat. Si les sénateurs de droite, qui l'ont déjà sabotée une fois, n'assument pas leurs responsabilités, la NUPES reprendra le texte en troisième lecture. Nous irons jusqu'au bout, pour le bien des Français !
À l'époque, je vous avais alerté au sujet de la situation des boulangers qui nous parlaient de suicide ; vous m'aviez ri au nez.
Pascal Autexier, boulanger à Marseille, s'est suicidé après que ses factures ont explosé. Je vous avais parlé de Yacine, boulanger dans ma circonscription, qui s'apprêtait à mettre fin à son activité ; vous m'aviez ri au nez. Sa boulangerie est désormais en vente. J'avais évoqué Velcorex, la dernière entreprise fabricant du velours made in Fran...
Pour reprendre les propos de Mme la ministre, avec vous, c'est sûr, l'industrie, c'est vraiment la magie ! Je pourrais également vous parler de Rida, gérant d'un Petit Casino à Nantes. Il a cru Emmanuel Macron lorsqu'en janvier, celui-ci demandait gentiment aux fournisseurs de bien se comporter.
Résultat : Rida, arnaqué une première fois de 24 000 euros, a dû payer 29 000 euros de frais de résiliation pour retourner au TRVE.
Un boulanger s'est fait couper l'électricité par son fournisseur, qui lui imposait des frais de résiliation de 30 000 euros ! Vous avez laissé les Français se faire dévorer par la dérégulation. Vous continuez de nous expliquer que l'on ne peut pas bloquer les prix de l'électricité, parce que sortir du marché nous empêcherait d'en échanger avec ...
et la libéralisation n'a pas augmenté significativement ces échanges. Vous avez dépeint la France comme un pays sans autre option, alors que nous sommes le premier exportateur net d'électricité d'Europe. Imaginez-vous, à l'heure où celle-ci est plongée dans la crise énergétique, que nos voisins refuseraient de nous vendre de l'électricité, cour...
le PDG de TotalEnergies, une des entreprises qui ont le plus profité de ce désastre, Emmanuel Macron change encore une fois de discours. Après un an d'indifférence au sort des 12 millions de citoyens qui ont du mal à se chauffer, des boulangers qui ne peuvent plus se payer et des PME en faillite, il serait subitement prêt à reprendre le contrôl...
Vous voulez endormir nos concitoyens, le temps que soient passées les élections européennes, mais vous ne dites jamais pour qui vous allez baisser les prix. Pour les grands groupes industriels, ça oui : on vous voit venir de très loin. Alors que les Français crèvent de l'inflation, des multinationales osent négocier, pour rester en France, des ...
Votre incompétence et votre indifférence permettent à l'extrême droite de rappliquer pour tenter un coup de com', avec un an de retard.
En plus de cela, collègues du RN, vous êtes des hypocrites. Si c'est cela, le thème de votre campagne pour les élections européennes, accrochez-vous ! Votre groupe au Parlement européen a voté pour la réforme du marché qui a mis fin aux tarifs réglementés pour les citoyens.
car les eurodéputés de La France insoumise sont les seuls Français à avoir voté contre cette réforme et à avoir proposé un projet alternatif.
Au mieux, votre proposition de loi est inutile, puisqu'un texte porté par la NUPES est déjà quasiment arrivé au terme de la navette parlementaire. Au pire, elle ferait augmenter les factures en supprimant l'Arenh sans interdire aux fournisseurs alternatifs de fixer les prix qu'ils souhaitent. Elle vise à donner au Gouvernement le pouvoir de fix...
…alors qu'on ne peut pas lui faire confiance. Enfin, vous n'avez jamais annoncé le niveau auquel vous souhaitez fixer le prix de l'énergie. Nous voulons le mégawattheure à 60 euros, soit le coût de production calculé par la CRE.
Par conséquent, quand bien même ce texte serait présenté par d'autres que vous, nous ne pourrions pas voter pour : cela reviendrait à approuver des prix deux fois plus élevés que ceux que nous proposons.