Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Soutenant cet amendement, j'en profite pour interroger M. le ministre et M. le rapporteur. Le Premier ministre a déclaré qu'il souhaitait « rétablir l'ordre, le calme et la sérénité » : nous sommes tous d'accord là-dessus. Mais vous êtes un homme trop affûté, monsieur le ministre, pour méconnaître la situation en Nouvelle-Calédonie : les tensio...
car nul ne peut ignorer que s'il est adopté, il créera dans l'archipel une tension qui risquerait d'entraîner l'irréparable.
Voilà ce que nous disons : entendez-le ! Le collègue Tavel, reprenant lui aussi les mots du Président de la République, vous disait qu'il n'était pas certain que le Congrès adopte ce texte. Alors, pourquoi se précipiter pour l'adopter ici ? Pourquoi une telle précipitation ? Nous savons qu'en accélérant le calendrier parlementaire, nous allons...
Dans certains mouvements politiques comme le vôtre, peut-être ne discute-t-on qu'une fois les textes adoptés, mais pour notre part, en tant que parlementaires, nous pensons que nous avons besoin de dialoguer pour déterminer ce que nous adoptons.
Collègues, nous parlons d'un territoire marqué par des faits politiques. Je pense, bien évidemment, à la prise d'otages d'Ouvéa, le 5 mai 1988, qui a conduit, dans une période d'extrême tension politique, à la mort de vingt et une personnes, dont deux gendarmes et dix-neuf militants kanak. Tout le monde s'accorde aujourd'hui, y compris de hauts...
L'histoire de notre pays nous l'a enseigné, mais c'est particulièrement vrai dans des territoires comme la Nouvelle-Calédonie : il faut savoir saisir et comprendre certains moments de tension, pour redonner sa place au politique et prendre conscience que la brutalité peut avoir des conséquences terribles. Nous pensons qu'à l'heure où nous parl...
Si vous voulez faire adopter ce texte rapidement, vous en assumerez la responsabilité, monsieur le ministre de l'intérieur ! Si de tels drames se produisent, ce sera à cause de cette mauvaise analyse politique.
La situation est grave. Je vais vous le dire plus simplement, les yeux dans les yeux : s'il y a des morts demain ou après-demain, vous aurez beau hurler…
C'est une question de temps. Nous pensions être proches de l'accord politique. Qu'importe de perdre quinze jours, un mois, trois mois, si c'est le prix à payer pour restaurer la paix dans un territoire marqué par une histoire particulière.
Voilà où nous en sommes. Monsieur le ministre, vous ne répondez pas à cette exigence de célérité. C'est vous qui faites de l'obstruction en vous y refusant…
Article 70 alinéa 3 du règlement ! Madame la présidente, si vous me permettez cette familiarité, les yeux dans les yeux…